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Le journal des Conférences

14 juin 2011

Le journal des conférences, version numéro 2

Pierre cherruau le disait, Internet est un média vivant car il permet les corrections, les changements, les mutations, les réactions... 

C'est donc à notre grande joie que nous avons donc pris le temps de corriger toutes les erreurs qui se promenaient sur notre blog et qui nous sont passées entre les doigts par manque d'attention. Nous vous présentons alors le journal des conférences, tout neuf, corrigé, amélioré pour votre confort de lecture.

 

Bonne continuation ;)

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14 juin 2011

"Les blogueurs peuvent-ils changer le monde ?"

C'est le thème de l'émission du 14 juin 2011 de Comme on nous parle sur France Inter, présentée par Pascale Clark. Au programme trois invités : Lina Ben Mhenni, Mohamed Salem et Chaly, trois cyberdissidents du monde arabe.

Cette discussion rentrant totalement dans notre réflexion, nous avons décidé de vous faire partager cette émission, alors posez-vous, écoutez, et profitez : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/comme-on-nous-parle/index.php?id=106013

 

En savoir plus : - Traitement de choc, émission de Comme on nous parle du 3 juin 2011

- A tunisian girl, blog de Lina Ben Mhenni

- Twitter de Mohamed Salem

- Page Facebook de Chaly

10 juin 2011

Conclusion : L’avenir de la presse

Après tous les témoignages, les conférences, les idées, les projets... que nous avons pu entendre, nous constatons que les débats sur l’avenir de la presse sont ouverts et font couler beaucoup d’encre (et use beaucoup de claviers). Surtout, ne pratiquez pas la politique de l’autruche, les nouveaux moyens et les nouvelles technologies nous plongent dans une période de confusion : les habitudes et les demandes face à l’information se modifient, le journalisme doit donc en faire autant et accepter un nouvelle définition, une nouvelle corde à son arc.

 

Aujourd’hui, à l’heure du journalisme 2.0, les professionnels de l’information ne peuvent pas abandonner toutes leurs expériences acquises après des siècles de journalisme (ça serait trop bête). Nous voyons alors que Internet sert de bonus, de complément à l’information. La presse et la toile se doivent de fonctionner ensemble, en interdépendance. L’un alimente l’autre, et l’autre renvoie la balle.

 

On s’était promis de ne pas parler de l’affaire DSK mais cette actualité a tellement participé à relancer le débat sur le journalisme. L’événement a été marquants, pas que pour la dégringolades du futur-présidentiable mais aussi parce qu’il a percuté la presse (papier et en ligne). Un fait inédit encore a vu le jour, le journalisme à travers les médias sociaux lors du procès.

 

L’instantanéité, les informations en live... la vitesse immédiate est acquise, on ne pourra pas aller plus vite. Cela fait alors une valeur sûre, la base sur laquelle les journalistes vont pouvoir ajouter leurs pierres et bâtir de nouvelles habitudes des professionnels de la presse (papier ET en ligne).

 

Mais n’oubliez pas que les débats ne sont pas ce qu’il manque dans une profession toujours en mutation. Depuis le papier, l’imprimerie, la liberté de la presse, et bien d’autres chaque changement bouleverse le journalisme. Alors qu’on tend à régler le soucis de la rapidité de l’information, un autre sujet pointe sur la table : avons nous le droit de tout traiter ? Prenons pour exemple DSK, Luc Ferry, Mazarine Pingeot, le cancer de Mittérand... les journalistes savaient tous (en tous cas selon le présumé philosophe Luc Ferry). Mais alors quelle est la place du journaliste dans ces informations ? Faut-il les rendre publiques ? à débattre...

10 juin 2011

L’information ; pour toi, pour nous, pour eux…partout !

Les nouvelles technologies, Internet, les réseaux sociaux amènent l’information partout et pour tous. La radio, la télévision, la presse sont restées des médias incontournables de par leur référencement et leur histoire.

 

Aujourd’hui, le smartphone, Twitter, Facebook… font la révolution de l’information, mais pas que. La presse a su se positionner et utiliser Internet afin de se placer comme média incontournable. Les sites de presse en ligne créent un nouveau journalisme. Pierre Cherruau décrit ce nouveau média comme un média vivant. Directeur de la rédaction de Slate Afrique, il nous décrit le pure player comme un des seuls médias qui parle à tout le monde dans le monde entier. Ce qui nous comble dans ce média précisément est la qualité de l’information qu’il produit. Son positionnement pourrait en effet compromettre la véracité des articles déposés sur le site. Mais cette plateforme permet en faite grâce à ses milliers de collaborateurs d’être au plus proche de l’information où qu’elle soit. L’Afrique a enfin sa place dans les médias, bien qu’il reste beaucoup à faire.

 

« Ce qui était une exception hier, est une norme aujourd’hui », cette phrase de Pierre Haski peut être interprétée de mille et une façon, bien qu’il l’ait dite dans un contexte bien particulier. Mais il est vrai que le travail de légitimation de l’information sur Internet atteint enfin son but. L’information en direct a de plus en plus de crédit auprès des récepteurs.

Aujourd’hui, chaque personne propriétaire d’Iphone a un accès direct à l’information où qu’il soit. A quand la média-prothèse auditive ?

 

 

En savoir plus : L’enquête de culture pub sur les smartphones (sur NT1)

10 juin 2011

Brigitte, 22 ans, journaliste autoproclamée.

Le journalisme participatif et le journalisme citoyen, deux nouvelles alternatives pour répondre au ras-le-bol exprimé par les lecteurs traditionnels. Certains lecteurs s’estiment ou sont réellement plus experts que d’autres. Ils s’autoproclament, journalistes.

 

Certains lisent les journaux avec la frustration d’en savoir plus sur le fait traité ou d’être en désaccord avec les journalistes sans pouvoir l’exprimer. Sur Mediapart, Rue89..., on retrouve des lecteurs qui cherchent une évolution dans leur relation avec le médium ainsi qu’une nouvelle offre journalistique présentant une information autonome et fiable. Mais ce lecteur s’accomplit aussi lorsqu’on lui donne la possibilité de s’exprimer, de réagir ou d’écrire. Les sites de journalisme participatif s’adressent à une sorte d’élite intellectuelle qui cherche à entretenir une relation avec le journaliste afin de faire entendre ses compétences, ses connaissances ou juste son avis.

 

Pierre Haski de Rue89, explique que le lecteur dispose sur les sites de presse en ligne de fonctionnalités qui lui permettent de sélectionner sa propre hiérarchisation de l’information, « sa propre une » et son propre profil peut parfois être sollicité pour participer à un article par le journal. Ainsi il sélectionne les informations qu’il désire et se rend acteur de celle-ci. Le lecteur a une vision clairement établie par Mediapart sur son rôle et la place qu’il occupe. Il ne peut écrire pour le journal car il n’est pas considéré comme journaliste professionnel du site. Mais il peut aussi formuler une certaine expertise critique envers les articles du journal et à leurs journalistes.

 

La profession journalistique doit, depuis ses débuts, justifier et démontrer sa légitimité auprès de son lectorat afin d’être écoutée, lue ou regardée. Ceci est dû entre autre à l’évolution technique incessante qui offre de nouveaux outils (exemple : Internet) et entraîne des transformations médiatiques (exemple : l’urgence de l’information). Ces nouveaux lecteurs comme Brigitte, ont aussi dû s’adapter à ces évolutions. Sa connaissance des médias s’est considérablement renforcée et se retrouve à émettre une critique sur les articles des journalistes du journal. Le lecteur parvient aujourd’hui à repérer les procédures de la profession. L’identité discursive d’un journal transparait aux yeux d’un lecteur expérimenté. Les journalistes se retrouvent comme cible idéale pour des lecteurs affutés. Cette expertise permet au journal de rester conforme aux attentes de ses clients/lecteurs mais aussi au journaliste de rectifier ses articles.

 

La démarche d’expertise du lectorat est une des spécificités qu’offrent ces nouveaux sites de l’information. S’ils proposent ce pouvoir de critique et de remise en question, c’est pour rester conforme au journal « idéal » de ceux-là. Le lecteur participe en fait au maintien de la politique de ces derniers. Sans cet échange, les sites de journalisme participatif n’auraient plus leur fonction initiale. « Cette force de l’interactivité, le lecteur la connaît pour la première fois », il ne se met pas en compétition avec le journaliste, c’est un échange d’idées, de connaissances…mais l’information a beau être très accessible, le travail de journaliste est toujours indispensable selon le fondateur de Rue89, Pierre Haski.

 

A croire que le lecteur-contributeur est le nouveau produit phare des médias participatifs !

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10 juin 2011

L’information, synonyme de qualité…ou de médiocrité ?

Les évolutions du paysage audiovisuel répondent à un grand nombre de contraintes, en 1er lieu cette chère concurrence. La hiérarchisation de l’information se voit donc orientée, soumise à différents facteurs où les principaux acteurs, lectorat/téléspectateurs/auditeurs/internautes et journalistes doivent trouver et revendiquer leur place ainsi que leur(s) rôle(s).

 

Le monde à très grande vitesse ; voici à quoi nous sommes confrontés. L’AFP, Reuthers diffusent un très grand nombre d’informations à la minute. La contrainte de l’urgence subie par les journalistes les oblige à traiter une information de manière beaucoup plus succincte qu’auparavant. Pour le champ médiatique, rapidité est synonyme d’efficacité. Il ne faut pas faire moins que la concurrence. Il ne faut pas rater le scoop, l’élément vendeur, car avant tout un média, quel qu’il soit, est une entreprise, il répond à d’autres contraintes (de marchés..). Cette nouvelle dynamique inclue qu’un grand nombre d’informations diffusées par les agences de presse soient passées à la trappe. Nous avons donc affaire à plus d’information mais moins bonnes en terme d’analyse.

 

Mais les journalistes ne sont plus seuls maîtres à bord du bateau l’information !

 

De nouveaux acteurs apparaissent et fragilisent la qualité de l’information véhiculée et perçue dans les médias. Les lecteurs-contributeurs, les journalistes-citoyens, les infomédiaires deviennent eux aussi producteurs d’information et même source. Par exemple, lorsqu’un avion commercial a amerri d’urgence sur l’Hudson River au large de Manhattan aux USA, c’est un citoyen américain qui a filmé et relayé aux agences de presse l’information. Le citoyen joue ici le rôle de reporter. D’autres acteurs, comme les infomédiaires contribuent à la production d’articles de meilleure qualité. Ces derniers relaient les sites d’information les plus complets selon les critères de recherche. Le journalisme de qualité semble alors pouvoir être choisi. Ils proposent en effet leur propre hiérarchisation de l’information.

 

Pour ce qui est de la boîte à image à succès, elle est restée un média fort. Elle résiste bien à Internet et réalise toujours un bon audimat. Apparait alors une stratégie de « suivisme » de la part des autres médias qui privilégie l’audimat (le quantitatif) au sujet (le qualitatif). Quand les journaux de 20h sont lancés, les chaînes réalisent une veille simultanée sur la concurrence. Par exemple, si le fait-divers à la Une de Tf1 attire plus de téléspectateur que la Une internationale de France 2, ce dernier enchainera aussitôt avec ce même fait divers.

 

L’actualité est elle donc choisi ? Elle est en effet soumise à plusieurs facteurs la déterminant. Le premier, nous l’avons vu, est le facteur commercial. L’agenda politique représente un de ces facteurs qui balisent l’information journalistique. Celui-ci rythme l’information lorsqu’il met en place une stratégie de communication. Les médias lui servent d’outils de polémique, d’information… mais le champ médiatique tente de prendre ses distances avec, par exemple, des stratégies de vulgarisation. Cependant, parfois, les médias « se font avoir ». Aux présidentielles confrontant J.M. Le Pen et J. Chirac, la France a suivi pendant une semaine un fait-divers banal qui a servi la politique sécuritaire du FN. C’est peut-être ce type de situation qui a donné lieu à un nouveau type de récepteurs. Selon Pierre Haski, les lecteurs appelés lecteur/contributeurs produisent une information de qualité car ils cherchent plus un journalisme d’investigation, d’analyse qu’un simple récapitulatif des dépêches AFP.

 

Une bonne information, une bonne communication est garantie par la complexité du message. Le paysage audiovisuel, soumis aux contraintes contextuelles vues précédemment, propose des informations brutes rivalisant presque avec celles de l’AFP. Cependant, une information de qualité existe. Les journalistes ne privilégient plus, mais celle-ci est la marque de fabrique de certains médias de référence (ex : Le Monde). Le journalisme de qualité se choisit.

 

Les interactions entre les différents champs marquent le champ médiatique. L’exigence du scoop et de l’urgence  répond à l’émergence d’Internet comme média fort. Ces états de faits vont à l’encontre d’une information de qualité mais c’est à nous et aux acteurs principaux de faire la différence. Les médias sont un business mais leurs fonctions sont tout autre. Les journalistes tout comme les lecteurs/auditeurs/téléspectateurs/internautes ont le choix. Le paysage audiovisuel est suffisamment développé pour trouver une information de qualité même si la tendance est inverse. Alors cherchez au lieu de râler !

10 juin 2011

Pierre Haski, les lettres de noblesse de la presse en ligne.

Le cycle des conférences s’est terminé (pour le journal des conférences) par l’intervention du journaliste Pierre Haski le 3 juin 2011. Il a commencé sa carrière en 1974 après avoir obtenu son diplôme au CFJ au sein de l’Agence France Presse. Il y devient d’ailleurs, deux ans plus tard, correspondant en Afrique du Sud jusqu’à 1980.

 

L’année suivante il fait ses débuts dans le journal Libération. Il enchaîne les postes comme reporter à Jérusalem, ou Pékin, mais encore responsable de la rubrique Afrique, diplomatique, rédacteur en chef ou directeur de la rédaction...

 

Il comprend que le numérique est en train de faire changer le journalisme et qu’il est essentiel de se lancer dans cette aventure. En 2007, il quitte la presse pour démarrer le site de presse en ligne Rue89 (le 6 mai 2007). Il raconte que le nom vient du lieu de la rue qui est très symbolique car c’est là où se passe l’action, les révolutions, qu’on se rencontre, qu’on achète la presse... et 89 vient de 1789 ou 1989, deux année marquantes dans l’Histoire.

 

Rue89 a du s’imposer au milieu de tous les autres sources d’informations. Les débuts ont été alors compliqués pour être pris au sérieux car Internet souffrait d’une mauvaise réputation à propos de la pertinence des informations. Depuis, il a prouvé que le pure player avait totalement sa place parmi tous les autres journaux.

 

Pierre Haski explique qu’en 2007, au moment de la création du site Rue89, le champ médiatique était divisé en deux : les journalistes de presse qui possèdent la carte de journaliste, et les internautes qui pensent que le journalisme traditionnel est terminé. Les fondateurs de Rue89 avait la volonté de dépasser ce clivage en se servant de leurs savoirs et leurs expériences dans la presse, associés aux opportunités de la toile pour donner naissance à une nouvelle forme de journalisme.

 

 

En savoir plus : Rue89

10 juin 2011

La Buzzosphère...

Marquons une pause dans notre analyse pour se pencher maintenant sur le « buzz ». Voici une liste (non-exhaustive) des formidables créations que nous propose notre ami Internet :

 

- Vous connaissez Grégoire ? Toi + Moi + tous ceux qui le veulent... comment passer à côté ? Et oui, c’est internet qui a fait connaître Grégoire, grâce au site MyMajorCompany : Les internautes ont accès sur le site de MyMajorCompany à différents artistes qui veulent percer dans la musique et peuvent financer (une partie) de leurs albums. C’est un système inédit qui commence à se développer pour toutes autres formes d’artistes

 

- Lady Gaga accumule le plus grand nombre de followers sur Twitter (10 millions), le plus grand nombre de vidéos vues sur le net... C’est un phénomène inévitable, et Internet permet à tous ces fans d’être de plus en plus nombreux. Récemment la star interplanétaire a lancé une campagne, financée par l'un de ses sponsors Samsung, où elle regroupe des vidéos de ses fans remettant en scène les clips de Lady Gaga pour faire la promotion du nouveau navigateur Google Chrome. La chanteuse, désignée comme l'artiste la plus influente de l'année par le Times, représente un réel impact marketing et un marché très prometteur grâce à Internet.

 

- Les vidéos virales, ça vous dit quelque chose ? Non ce n’est pas des virus qui se propagent dans votre ordinateur. Il s’agit d’une nouvelle façon pour les entreprises de faire parler d’elles grâce à des vidéos marquantes. Très souvent la marque est très discrète dans le clip mais si on gratte on distingue les enjeux commerciaux qui se cachent derrières ces vidéos souvent très drôles. Cadeau : en voici quelques exemples

Performance LED sur des moutons

Détournement de films pornographiques pour la marque Diesel

Fausse vidéo d'une entreprise de téléphonie pour le lancement d'un kit mains-libres

Premier flashmob pour la publicité : T-Mobile

Détournement du mariage princier de William & Kate par leurs sosies pour T-Mobile

 

- Tu reçois un mail, dans ce mail il n’y a un qu’un lien : http://www.youtube.com/watch?v=QH2-TGUlwu4 tu cliques et quand tu vois la vidéo, la confusion arrive... Et oui, la vidéo n’est rien de plus qu’un chat avec un corps de tarte à la cerise qui court dans le ciel en lâchant des arcs-en-ciel avec un musique plus qu’agacance. C’est le nouveau chouchou d’internet, le Nyan Cat. Vidéo totalement inutile, elle fait office de mauvaise blague qu’on se transmet d’amis en amis... Pour les plus courageux, il existe une version de 6 heures !

 

Bon voilà, c’est bien joli de faire le tour des buzz mais ça apporte quoi à la réflexion sur la presse ? Et bien, tous ces exemples prouvent l’immense capacité d’internet. Le même médium véhicule aussi bien des informations inutiles que des informations économiques, politiques, sociales... Internet présente de réel enjeux sur beaucoup de tableaux, qui ne sont pas encore maîtriser car le médium n’est pas encore réellement encore apprivoisé.

 

 

10 juin 2011

L’e-G8

Attention ! Le voilà ! Il est là !! Le PREMIER e-G8 de l’Histoire. Rassemblons-nous aux Tuileries à Paris ce mardi 24 mai 2011. Au programme : "un nouvel élan pour la liberté et la démocratie".

 

Bon même si les discutions ont essentiellement tournées autour des enjeux économiques et de le respect à la vie privée, l’organisation de cette événement indique quand même les tendances qui nous intéressent dans ce blog :

 

- premièrement, l’utilité d’un tel rassemblement nous montre qu’internet questionne. Cette nouvelle technologie est encore dans sa phase de découverte et d’adaptation. C’est le moment totalement libre on peut pousser à bout la technologie pour découvrir ses limites.

 

- et donc deuxièmement, cela prouve que les débats sont là. On ne connaît pas internet, les habitudes ne sont pas encore confirmées. Tous utilisateurs doit se positionner et adapter ses pratiques en fonction du médium. Et cela est valable aussi pour les journalistes !

 

Bref, Internet qui es-tu ? Ce blog attrape le train des débats en marche pour tenter de déterminer, parmi toutes ces nouvelles opportunités quel sera l’avenir du journalisme.

 

 

En savoir plus : - Article du 28 mai 2011 dans Lemonde.fr

 

- Article du 24 mai 2011 dans Libération.fr

10 juin 2011

La révolution était déjà en marche…

Que faire quand le chiffre d’affaire baisse, quand les lecteurs nous boudent ou lorsque notre article, à peine écrit est déjà obsolète ? Trouver un coupable à tout prix ! Qui est ce coupable a qui la tête est mise à prix ? Internet.

 

Et bien c’est trop facile chers amis… Internet a bon dos ou bonne toile. Libre à vous d’accuser le nouveau médium « fort », mais une chose est sûre le déclin de la presse, s’il existe, ne peut pas être seulement dû à Internet et ses nouveaux outils. La presse a traversé un grand nombre d’obstacles ; elle a survécu à la seconde guerre mondiale, même si elle en a perdu ses cheveux et aux nombreux scandales dont elle a été l’actrice n°1. Et on voudrait nous faire croire, qu’un nouveau médium causerait la perte de la presse.

 

Les évolutions technologiques, ce n’est pas nouveau ; la mauvaise image du journaliste, non plus. Si la presse rencontre aujourd’hui un nouvel obstacle, ce n’est qu’une péripétie de plus. La presse gratuite n’a certainement pas aidé à contrer le phénomène internet, quoi que, la presse propose le même modèle que son nouveau concurrent. En effet, ces quotidiens gratuits tels que 20Minutes, Direct matin, Métro… bien qu’elle donne accès à l’information à un nouveau lectorat, ils vont à l’encontre d’un journalisme d’investigation et d’analyse. Juste bons à relater mot pour mot les dépêches de l’AFP ou les articles de journaux de références, cette presse là, ne joue pas son rôle analytique. Les faits-divers, l’horoscope et la grille de jeux semblent être les éléments « vendeurs » de ce type de presse.

 

Selon Pierre Cherruau, la baisse des ventes de quotidien est, entre autre, due au non renouvellement des journalistes. En effet, les journalistes de la vieille école semblent être complètement à côté de la plaque et ne pas réaliser que le monde change. Le champ médiatique subit certaines mutations en relation avec les autres champs : politique, économique, espace publique… Des bruits de couloirs se font entendre sur l’éventuel transformation du quotidien Libération en hebdomadaire et sur la disparition de d’autres quotidiens… Mais au fond, ce n’est qu’une épreuve de plus où la presse devra faire preuve de dynamisme et de subtilité pour s’adapter à cette nouvelle organisation de l’activité journalistique, en commençant par les sites de presse en ligne.

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